Nintendo64EVER - Test de Space Station Silicon Valley par justAplayer sur Nintendo64EVER
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SPACE STATION SILICON VALLEY

Danger Dan et EVO ont pour mission de vous faire aimer ce jeu de plates-formes se déroulant en l'an 3000 sur la Space Station Silicon Valley, mais avec une technologie datant des années 1990-2000, la N64! Cette différence portera-t-elle ses fruits?

C'est en 1998, soit deux ans après la sortie de la console, que Take-Two Interactive Software édite Space Station Silicon Valley (SSSV), jeu de plateformes 3D développé par DMA Design. Jusque là, du classique. Mais quand on connaît la grande étagère garnie de jeux de plates-formes existant sur notre bonne vieille N64, quelle peut bien être la place de SSSV ?

C'est donc avec un peu d'excitation que je m'apprête à lancer le jeu, dont j'avais peu entendu parler, mais qui m'avait tout de même donné l'envie de l'essayer. Cette envie était venue d'un test lu dans un des magazines Gameplay 64 de l'époque (Malgré ma honte, je l'avoue, j'ai souvent acheté ce magazine, pourtant loin d'être une référence en magazines de jeux vidéo...), et  de mon attrait pour les jeux de plates-formes en général.

Une fois le jeu lancé, me voilà face à une petite scène de présentation du logo de DMA design, qui se fait gentiment croquer par une meute de chiens. Un début sympathique et rigolo, qui laisse présager un humour particulier dans le soft.

Titre

S'en suit une petite scène de présentation du scénario, qui malgré sa faible qualité graphique et sa non-traduction en français, a le mérite de développer le début de l'histoire, toujours avec cette petite note d'humour bien sympathique (je sens que je vais l'utiliser plusieurs fois ce mot…). Une station spatiale, nommée Sillicon Valley, fut construite afin de devenir un parc d'attraction. Mais en 2001, peu de temps après sa mise en marche, la station disparut, et ce n'est que 999 années plus tard qu'elle réapparaît à proximité de la Terre.

Un spationaute du nom de Danger Dan est alors envoyé sur la station, accompagné d'EVO, robot doté d'une forme d'intelligence artificielle considérée comme la plus évoluée en l'an 3000, pour enquêter sur la station et voir quelle forme de vie a bien pu s'y développer pendant presque 1000 ans. Doué comme un manche, le spationaute s'écrase lamentablement sur la station après avoir percuté un météore, ce qui a pour effet de disloquer ce pauvre EVO au passage, réduit à l'état de puce électronique.

A noter l'humour toujours présent, car durant cette scène, on peut assister à une déclaration d'amour entre un chien et un mouton, avant que le chien ne finisse écrasé lors du crash de l'appareil de Dan et EVO, bref du grand délire appréciable!

Ainsi commence l'aventure d'EVO, livré à lui-même pour découvrir ce que cache la station et retrouver les parties de son corps afin de récupérer 100% de ses capacités. Dan étant coincé dans le cockpit de l'appareil, il ne pourra que le guider à distance pour lui fournir les objectifs à remplir lors de chaque mission et pleurer à chaque fois qu'EVO se fera dégommer.
La scène d'introduction étant en temps réel, j'ai déjà eu le temps de me faire une première idée sur les graphismes, qui semblent à mon goût loin du niveau que peut offrir la console, mais il est bien sur encore trop tôt pour faire un constat général.

A peine réduit à l'état de puce électronique, je dirige donc EVO vers le cadavre du chien pour en prendre le contrôle (facile, il suffit d'appuyer sur [R]). Les contrôles sont bons, même si le chien me parait un peu lent, et ses sauts pas très adroits. Je croque le mouton qui passe à côté, me fait enguirlander par Dan au passage, puis prends le contrôle du mouton, qui peut bêler et sauter tout en flottant dans les airs! O_o

C'est à ce moment-là que j'ai eu un flash en imaginant les développeurs, le sourire béat et le visage idiot, en train d'imaginer un mouton qui vole, et que j'allais croiser des animaux que même Darwin n'aurait pu imaginer dans l'évolution des espèces.

Flash terminé, je reprends mes esprits et expédie le premier niveau qui n'est vraiment pas compliqué et m'attaque sérieusement à finir le jeu.

Après quelques heures, je commence à me faire une bonne idée sur le niveau global du jeu. Graphiquement, ma première impression était la bonne. Les textures sont baveuses à souhait, les décors et les personnages trop cubiques, et l'environnement reste pauvre et manque diablement de variété. On voit de l'herbe, de la glace, de l'herbe, du sable, une usine toute grise, ... Globalement, ça ne donne pas une impression de propreté et ça dérange un peu au cours du jeu. L'avantage, c'est que ça a le mérite d'être fluide.

Silicon_Valle

En terme de gameplay, il y a de la variété! Il y a une bonne vingtaine d'animaux aussi débiles les uns que les autres. On peut citer le mouton flottant, le chien à roulettes lance-missiles, l'ours enragé, le rat qui défèque des mines, le renard (enfin celui-là ressemble plus à un pinceau à roulettes, comme on peut le voir sur l'image à droite), le mini-pingouin tireur de boules de neige, le lapin volant largueur de bombes, le morse-traineau, et j'en passe!

Avec tout ce petit monde, le but d'EVO est d'enchaîner les missions dans des petits environnements 3D. Les missions consistent souvent à détruire une certaine race d'animaux, prendre le contrôle d'un animal en particulier ou enclencher des interrupteurs pour activer les téléporteurs de sortie du niveau. En plus des missions obligatoires, finir un niveau à 100% obligera EVO à récupérer tous les morceaux de sa carcasse de robot disséminés dans le niveau et parfois à remplir un objectif particulier, qui va d'une simple course au carnage animalier qui ferait convulser Alain Bougrain-Dubourg, pour débloquer un trophée en or.

Malheureusement, le côté pataud des animaux fait perdre parfois patience. Entre les ours polaires qui avancent comme des escargots ou les chiens-traineau qui se mangent les murs parce qu'ils sont incontrôlables dès qu'ils commencent à glisser, certains passages du jeu deviennent vite énervants, sans compter les batailles qui tiennent parfois du grand n'importe quoi. Cependant, le jeu ne ralentit pas, ce qui est ma foi une chose agréable à noter. Mais de façon générale, l'impression est identique à celle que l'on a devant les graphismes, tout ça manque de rigueur!

Silicon_Valle

Il ne faut pas oublier de parler des musiques accompagnant bien l'univers loufoque des animaux, qui n'hésitent d'ailleurs pas à battre le rythme (cf le lapin sur l'image)! A la longue , les mélodies finissent tout de même par taper sur le système, chose encore plus vrai si vous jouez à côté de quelqu'un ^_^

M'enfin, malgré les petits défauts récurrents, j'ai apprécié ces premières heures passées sur SSSV! Malgré tout, il m'a lassé, de par sa maniabilité hasardeuse et certains passages particuilièrement corsés. Il est clair qu'il ne trône pas sur l'étagère en or réservée à l'élite, mais son côté décalé peut agréablement suprendre.

V

V Un grand panel d'animaux débiles

V Une animation fluide

V Pas si simple pour un jeu de plate-formes

V Un soft original plein d'humour

X

X Graphismes pas folichons

X Maniabilité lente, parfois saoûlante

X Lassant à la longue

Silicon_Valle

64 %

Silicon_Valle

Texte rédigé par justAplayer, pour Nintendo64EVER.

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